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 I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣

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Jörgen N. Sköld
Snake ♠ Into sweet debauchery

Jörgen N. Sköld

♣ Messages : 34

I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ Vide
MessageSujet: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 16:37


"I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police"

I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ 1122557055
Jörgen Nikklas Sköld

Jörgen "Snake" Sköld ♣ Né(e) le 12 avril 1987 à Göteborg, Suède ♣ Hétérosexuel ♣ I fuck whoever I want to fuck, whenever I want to. So I guess I'm single ♣ Rock n Roll Star ♣ Runnin' Wild ♣ Scénario [] Inventé [x] ♣ Jocke Berg ♣ Crédit sign' Liloo_59


Impulsif ♣ Instable ♣ Insoucieux ♣ Intrépide ♣ Créatif ♣ Passionné ♣ Violent ♣ Autodestructeur

I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ 25gvvr7 I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ Vglk08 I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ 2qtk9id
« Quand j'avais 20 ans, je sortais avec cette nana complétement délurée qui se faisait appeler Vanity. C'est elle qui m'a apprit à vraiment baser la coke. Jusque là je m'étais contenté de l'inhaler ou de l'injecter. Mais dés qu'elle m'a montré toute cette petite cuisine, la recette secrète pour un bon caillou... je suis tombé follement amoureux. Pas d'elle. De la drogue. » Crédit bazzart.



“BORN TO BE WILD...”

J’avais 15 ans quand j’ai essayé de foutre mon beau-père en taule. C’était un vieux con bourru qui me reprochait toujours quelque chose : de sortir tard le soir, d’écouter de la musique trop fort, de ne pas faire mes devoirs, de m’habiller comme une tarlouze... J’en pouvais plus. Un jour, j’ai explosé ma gratte contre le mur, balancé ma chaine hif-fi à travers la pièce, écrasé ma discographie par terre, arraché du mur tous mes posters de Hanoï Rocks et d’Alice Cooper, jeté la télévision du salon par la fenêtre fermée, et puis je me suis enfui en courant de chez moi pour aller chez des mecs complètements allumés que j’aimais bien. Je me suis défoncé avec eux et j’ai étais chercher un couteau dans la cuisine. Je me le suis enfoncé dans l’avant bras, si profondément qu’on y voyait l’os par endroit. Ensuite j’ai appelé la police en disant que mon beau-père m’avait agressé. Je voulais qu’ils l’enferment pour pouvoir avoir la paix. Mais mon plan m’est revenu en pleine gueule. En fait c’est ma mère qui m’a enfoncé. Elle a prit la défense de son connard de mari en disant qu’elle m’avait vu mettre la baraque à feu et à sang. Elle a aussi inventé des conneries sur ma pseudo maladie mentale et deux choix se sont offerts à moi : je pouvais retirer ma plainte, ou me casser en maison de redressement jusqu’à mes 18 ans. Ce qui voulait dire passer 3 ans sans musique, et ça c’était hors de question. J’ai donc retiré ma plainte. Deux mois plus tard ma mère larguait son connard… et en trouvait un nouveau.

Je suis né le 12 avril 1987 dans la ville de Göteborg, en Suède. J’étais un gosse précoce et déjà à cet âge là je n’arrivais jamais à me coucher. Ma mère a eu autant de chance avec son mioche qu’avec les hommes. Elle, elle s’appelait Valisena Ohlsson (son nom de jeune fille du moins, elle a changée tellement souvent que je ne sais même pas comment elle s’appelle aujourd’hui). C’était une belle femme, blonde et pulpeuse. Le genre de nanas sur lesquelles on se dévisse le coup dans la rue. C’était aussi une hystérique incontrôlable capricieuse, incapable de créer un modèle familial stable. Le jour de ma naissance, à l’hôpital, Valisena avait tellement peu d’inspiration pour me trouver un nom, qu’elle m’a donné celui de mon père… qui au passage est un mec qu’elle n’a vu qu’une seule fois, le jour de ma conception contre la porte des chiottes dans un pub. Ma vie venait à peine de commencer et c’était déjà un tas de merde. J’aurais du ramper et retourner d’où je venais en demandant « on peut recommencer ? »

“OH NO, HERE COMES THAT SICK BITCH AGAIN”

J’ai grandi avec mon géniteur à Göteberg, au 8ième étage d’un immeuble miteux dans un quartier de merde. Lorsque je devenais un fardeau trop pesant pour sa vie de jeune serveuse vulgaire et débauchée en fleur, ma mère me foutait chez des copines à elle. Elle était toujours de mauvaise humeur et la moindre provocation la faisait sortir de ses gongs. Un après midi j’étais entrain de dessiner dans le couloir et elle arrivait dans ma direction, clope au bec, téléphone collé contre l’oreille. Elle m’avait pas vu et m’a trébuché. Elle a fait volteface, rouge de colère et m’a enfoncé sa cigarette sur la main en disant que la prochaine fois je ferais plus attention.

Quand j’ai eu 5 ans, elle a épousé Nils, un musicien raté. Elle pensait qu’il allait me dresser. C’était un vrai bouffon. Tout comme ma mère, il pétait des câbles pour rien. II suffisait qu’il me voit me brosser les dents à l’horizontal, contrairement à ce qu’il m’avait appris, et il beuglait en agitant ses bras comme un gros singe en rut avant de me foutre son poing dans la gueule. Ma mère a vite fait de se lasser de lui ceci dit. Et là à commencé un long défilé de « beaux pères » tous plus cons et limités les uns que les autres.

“THIS IS FOR THE MENTALLY DAMAGED”

L’école primaire se trouvait à une heure de route. Chaque matin était une victoire lorsqu’on arrivait à bon port. D’abord parce que le bus semblait se lancer le pari d’emprunter les routes les plus impraticables possibles, et ensuite parce que pendant le trajet, je subissais les agressions des autres gamins de ma banlieue. Ceux qui s’asseyaient à l’arrière me balançaient par terre et me cognaient pour voler mon gouter et l’argent que je garder pour acheter mon repas du midi. Au bout de la cinquième fois, je me suis dis que c’était la dernière. Mais le jour d’après, ils ont recommencé. Alors le lendemain, je suis arrivée avec une boite de repas en métal, que j’avais remplis de caillou. Une fois sorti du bus, ils ont recommencés et me sont tombés dessus. Mais cette fois je leur ai balancé ma boite dans la gueule, pétant des nez et des arcades sourcilières au passage jusqu’à ce que ma boite s’ouvre en s’écrasant dans la gueule d’un des connards. J’étais couvert de sang. Après ça, ils ne m’ont plus jamais fais chier. Je me sentais fort. Et chaque fois que quelqu’un s’approchait de moi je disais « me fais pas chier sinon je te casse la gueule ». Ca marchait. Quand on m’emmerdait, je rentrais dans le tas. J’étais déchiré, et les autres ont vite compris qu’il fallait mieux se tenir à l’écart. J’avais 10 ans.

Mais au collège, les autres gamins essayaient encore de me piquer ce que j’avais et j’ai encore du faire usage de mes poings. Ils se foutaient de mes fringues, de mes cheveux, de ma tronche, de mes pompes, rien ne semblaient leur convenir. Comme s’il me manquait quelque chose que les autres avaient naturellement, et je n’arrivais pas à comprendre quoi. Je me suis inscris dans l’équipe de foot américain, parce que la violence était le seul moyen que j’avais d’avoir de l’emprise sur les autres. Pour avoir cette sensation de pouvoir. J’occupais la place de défenseur, et j’adorais leur rentrer dedans, à ces connards. J’étais complètement taré. Parfois je retriais mon casque sur le terrain pour aller casser la gueule des équipes adverses. En y repassant, je joue de la musique aujourd’hui exactement comme je jouais au foot à cette époque là.

Avec la violence, j’ai connu le respect, et avec le respect, j’ai connu des nanas. Elles ont commencés à me remarquer et j’ai commencé à les regarder aussi. J’ai craqué sur pas mal de filles canons mais j’étais trop cinglé pour m’imaginer avoir une chance avec elles. Et puis j’ai rencontré Magnus, un semi demeuré crados et déjanté. Ce qui était cool avec Magnus, c’est qu’il avait une sœur. Et elle, contrairement à lui, était grande, fine et plutôt mignonne. Un soir elle m’a appelé en me disant qu’elle faisait du baby-sitting et m’invitait à la rejoindre chez elle. J’y suis allé en imaginant sur le chemin quels genres de dessins animés les mioches regardaient, comme le mioche de 14 ballets que j’étais moi-même. Une fois sur place, elle m’a demandé si je voulais aller dans sa chambre. « Pour quoi faire ? » j’ai répondu comme un gland. Et pendant que les gamins regardait dieu sait quel dessin animé, j’avais ma première relation sexuelle à l’étage. Je m’étais fais la réflexion, sur le coup, que c’était un peu comme la masturbation, mais que ça demandait plus de boulot. Je suppose qu’on sortait ensemble après cela, parce qu’elle me sautait tout le temps dessus. Elle voulait tout le temps baiser ! Pendant que ses parents faisaient le repas, moi je sautais leur fille dans la chambre à côté. Eh puis il est venu un jour où je me suis dis : pourquoi ne pas passer un cran au dessus ? J’ai largué la sœur de Magnus. J’en avais rien à foutre de ce qu’elle pouvait ressentir. J’avais décidé de m’élever plus haut que le pavé, et pour la première fois dans ma vie j’avais l’impression que j’en étais capable. J’ai rencontré des mecs plus âgés, qui avaient plus de « classe ». J’ai commencé à baiser et à prendre de l’alcool et des drogues, ce qui me donnait l’impression d’être cool et branché. Adieu cookies et Beatles, bonjour marijuana et Motley Crue.

La suite logique étant donné le chemin que j’empruntais, c’était que 1 an plus tard j’essayais de foutre mon beau père en date au trou. A cette période là, j’ai vraiment craqué. J’avais besoin d’aide, et je me suis pas tournais dans ma bonne direction. J’ai essayé de retrouver mon père biologique. J’avais besoin d’une connexion, de lui parler et, peut être, de savoir pourquoi j’étais si cinglé. Je pensais qu’il serait content de savoir qu’il avait un fils, qu’il voudrait apprendre à me connaitre, qu’on se comprendrait lui et moi. J’étais vraiment con et naïf. Après de longues recherches, j’ai enfin eu le numéro de téléphone de celui qui portait le même nom que moi. A l’autre bout du combiné, mon cœur battait à 200 à l’heure. Ca sonnait. Une fois. Deux fois. Trois fois. J’attendais. Au bout de la 5ième sonnerie, on décrocha enfin. Je lui ai tout déballé d’un coup, comme un gamin de 5 ans, et puis je me suis mordu la langue, attendant sa réponse. Sa voix a changé et il a reprit : « J’ai pas de fils. Je ne sais pas qui vous êtes. Je veux pas attendre parler de vous à nouveau, c’est compris ? » « Va te faire foutre » j’ai hurlé dans le combiné. « Ne rappelle plus jamais ici » il a dit avant de raccrocher. C’est la dernière fois que j’ai entendu sa voix. J’étais anéanti. J’en ai pleuré pendant des heures, j’ai sorti mes disques de leur pochettes et je les ai balancé contre le mur un par un, les regardant se briser en mille morceaux. J’en ai ramassé un morceaux et je l’ai enfoncé dans mon avant bras avec un bruit où se mélangeait la peau que l’on déchire et le sang qui coule. J’ai cru ne jamais pouvoir m’endormir cette nuit là, pourtant j’ai dormi profondément, et je me suis réveillé le lendemain étrangement calme. Je voulais couper tous les ponts avec cet homme, et la première chose à faire pour ça, c’était de changer mon nom. Sur le moment je cherchais quelque chose de cool et de sombre qui représentait mon état d’esprit. C’est comme ça que je me suis rebaptisé Snake. Je changeais. J’étais plus le gosse effacé qui dessinait dans le couloir et se faisait marcher dessus. Je devenais violent et amer. Une haine profonde doublé d’ennui m’on conduit tout droit sur le chemin de la délinquance juvénile. Et j’avais décidé d’y aller jusqu’au bout.

“INTO SWEET DEBAUCHERY. I’LL HANG MYSELF. I’M MISERY.”

Mon lycée était situé à côté d’un magasin de disque. Je m’y étais hasardé un jour où je m’étais fait virer de cours pour « comportement gênant ». Bientôt, je passais plus de temps à écouter des albums de rock là-bas que sur les bancs de mon bahut. C’est aussi là-bas que j’ai rencontré Joseph – sauf qu’il aimait pas non plus son nom et qu’il se faisait appeler Wednesday 13. C’était un punk-rocker déchiré, chanteur d’un groupe qui s’appelait Göteborg Dolls, et dont les membres se sapaient comme les New York Dolls. Clairement ces mecs avaient de l’avenir… Mais je m’en foutais. Je m’éclatais avec eux, je me défonçais. J’allais chez Wed et on écoutait du rock en buvant et se défonçant jusqu’à tomber par terre. On sortait beaucoup et on était ridicule partout où on allait. J’ai commencé à prendre de la drogue en permanence : weed, mescaline, champi, crack, coke, acides. Je me battais tout le temps, avec des groupes de grunge à la con, avec des noirs qui m’appelait Cruella, avec n’importe qui dont la gueule me revenait pas. J’étais incontrôlable. Je me foutais tout le temps dans la merde et je finissais toutes les nuits couvert de sang et de maquillage. Tous les jours j’étais surexcité, en partie à cause des drogues, parce que ma mère ou ses mecs me contrariaient, ou tout simplement parce que c’était l’attitude hardcore punk qu’il fallait avoir à cette époque.

Je savais pas où ma vie allait, et j’en avais rien à foutre. Mais au final, c’est ma mère qui a prit une décision pour moi, sans trop le prévoir, ni s’en rendre compte d’ailleurs. J’avais 17 ans. Un soir alors que j’étais dans ma chambre à siroter mon Jack Daniels’ en écoutant de la musique, je l’ai entendu crier. Je me suis dis qu’elle devait encore être entrain de s’engueuler avec Rick. Ma mère a jamais eu de chance avec les hommes. Elle était comme un aimant à plans foireux. Mais de tous ceux qu’elle avait ramené à la maison, Rick était certainement le plus gros connard. C’était un énorme porc alcoolique qui faisait deux fois ma taille et qui mugissait plus qu’il ne parlait. J’étais sur qu’il y avait comme un court circuit, là haut... Bref, j’ai augmenté le son de la musique pour éviter de participer, tiers impuissant, à leur nouvelle dispute. Et puis elle a hurlée à nouveau, et un énorme fracas provenant de la cuisine s’est fait entendre. J’ai éteins la musique, près à balancer un « fermez vos putain de gueules » mais j’ai entendu ma mère supplier Rick de ne pas la frapper. Mon sang n’a fait qu’un tour. Je me suis levé brusquement de ma chaise, la renversant au passage, et je me suis précipité dans le salon pour déboucher en trombe dans l’intersection du couloir et de la cuisine. Là, j’ai vu cet enculé de Rick abattre son gros point rouge sur la mâchoire de Valisena et la relever du sol en la tirant par les cheveux. Je voulais la protéger, alors j’ai attrapé le premier truc qui me venait sous la main, à savoir un poêle en acier, et je l’ai balancé de toutes mes forces sur la nuque du connard. Sa sale gueule violacée s’est écrasé contre le frigo et il a lâché ma mère sur le coup du choc. Elle, elle s’est relevé en pleurant et s’est précipité dans le salon. Rick a voulu la poursuivre de son pas lourd qui faisait trembler tout l’immeuble et menaçait de faire craquer le sol en bois, mais je suis resté devant la porte et il s’est heurté à moi. On s’est défié du regard pendant un moment. Je suppose qu’il se demandait ce que j’essayais de faire. Je savais pas trop moi-même. Je suppose aussi que j’imaginais une scène du genre « si tu veux la toucher, tu devras d’abord me passer sur le corps ». Et c’est exactement ce qu’il a fait. Il a commencé par m’envoyer un uppercut dans la gueule, puis il m’a attrapé par le cou et m’a soulevé du sol avant de me balancer contre le rebord de la porte. Quand il en a eu finit avec moi, il devait en avoir marre de battre, parce qu’il est allé s’échouer sur le canapé. Je venais de me redresser avec difficulté quand ma mère s’est plantée devant moi. Je pensais qu’elle allait me remercier. Mais au lieu de ça, elle foutue une baffe. Ahuri, je l’ai attrapé par les épaules et je me suis mis à hurler : « C’est quoi ton problème putain ? ». Et là, elle m’a répondu « je ne veux plus jamais que tu lèves les mains sur mon mari ». J’étais horrifié. Je l’ai lâché et je suis sortie de l’appartement. Dans ma tête ça ne faisait pas de doute : j’allais me casser et ne plus jamais remettre les pieds dans cet asile de fous.

“WAKE UP DEAD IN A GARBAGECAN.”

Quand je me suis réveillé le lendemain matin, j’étais dans une bouche de métro avec un mal de crâne colossale, enroulé dans une couverture. A côté de moi il y avait une clocharde qui fouillait dans une poubelle. J’ai supposé que la couverture lui appartenait et qu’elle avait du avoir pitié de moi. Je me suis relevé et j’ai marché jusqu’à la gare. Je suis monté dans le premier train que j’ai vu. Je savais pas où il allait et j’en avais rien à foutre. Pourvu qu’il m’emmène loin d’ici.

« Bienvenu à la gare centrale de Stockholm, terminus de ce train ». Pendant les premiers jours, j’ai un peu sillonné les environs, je piquais pas mal de trucs, et pour bouffer j’attendais près des poubelles que les gosses friqués jettent la fin de leur hamburgers. J’étais vraiment au plus bas. En fait, j’étais un peu le mec qui servait à rien. Pour me faire d’argent, j’ai commencé à dealer de la mescaline devant les pubs et à l’entrée de concerts. A un moment un gamin roux qui devait avoir 2-3 ans de moins que moi s’est approché et m’a dit qu’il m’échangerait un joint contre de la mescaline. J’ai accepté parce que ma mescaline était plutôt à chier et le deal me semblait bon. Mais aussitôt, deux flics qui se croyaient tout droit sortir de criminal minds ont surgis de nulle part et m’ont sauté dessus. Le morveux bossait pour les putains de flics. Ils m’ont entrainé au commissariat en m’insultant perfidement et me brutalisant plus que nécessaire. Une fois sur place ils ont pris mon identité et m’ont menacé d’une peine de 10 ans s’ils me reprenaient à dealer, mais ils ne m’ont pas coffraient.

Je me suis assis devant l’entrée du commissariat et me suis allumé une cigarette au moment où un type blond de mon âge avec des cheveux longs et du vernis noir sur les ongles en sortait. « Ouai, ouai je préfère ça, je suis l’innocent dans l’histoire, t’as entendu ? Lâche-moi, enculé » disait-il d’un ton suffisant dans un anglais laborieux en se dégageant du policier qui le raccompagnait à la sortie. Il m’a regardé un moment, a explosé de rire puis il s’est assis à côté de moi et on a commencé à parler. ‘Wild Child’, il s’appelait, il était finlandais et s’était fait arrêter parce qu’il avait mordu un mec au visage, lui arrachant un bout de peau au passage. C’était un vrai taré. On est rapidement devenus potes. Après 30 minutes de conversation principalement basé sur sa personne et les raisons qui nous avaient poussés à nous retrouver ici, Wild avait conclu qu’un « coup foireux du putain de destin » était à l’œuvre et m’avait invité chez lui. Il partageait un appart avec 4 potes suédois, aussi déchirés et tarés que lui et moi. Ils faisaient parti d’un groupe qui s’appelait Illegal Fun et il chercher un chanteur. Le finlandais voulait pas, parce que c’était du « rock de pétasses » et qu’il avait déjà son groupe en Finlande. Moi, je me suis dis que ca pouvait être marrant d’essayer. J’ai accepté. Et ça a été une révélation. Je sais pas si c’était parce que j’étais déchiré 24h sur 24 mais je prenais vraiment mon pied avec ses mecs. On sortait, on faisait de la musique, on buvait on trouver des nanas et on les baisait. Tous les jours je vendais de la drogue, je volais du matériel, je me battais et je me goinfrais d’acides.

Au bout de quelques semaines Wild s’est fait renvoyer en Finlande parce qu’il avait – encore- attaqué un flic, et moi je suis resté habiter chez lui, dans la chambre qu’il occupait. C’est à cette période là que j’ai commencé à prendre de la coke en quantité astronomique. Rien n’égalait l’euphorie dans laquelle je me trouvais quand j’en consommais. Mais le problème avec cette merde c’est que plus t’en prend, moins ça fait d’effet, et plus il se dissipe vite. Alors j’ai commencé à faire des mélanges…

“COME SEE THE BEAUTY IN MY SICKNESS. A LITTLE VIOLENCE, YOU’RE MY WEAKNESS”

Un soir, alors qu’on trainait dans un pub comme à notre habitude, j’ai remarqué une fille entrer, et se diriger timidement vers le bar. Elle avait d’immenses yeux bleus innocents et des cheveux noirs et lisses qui descendaient jusqu’à ses fesses magnifiquement moulés dans une robe noir. Autant les goths n’ont jamais étaient mon style, autant celle là m’avait tapé dans l’œil. J’ai abandonné mes cinglés et suis aller lui compter fleurette dans l’espoir de me la faire le soir même. Mais le moment venu elle semblait tellement fragile et illusionnée que j’ai pas pu. Son nom c’était Eija. Eija Lysen, elle avait 18 ans, elle s’imaginait qu’on était pareil et qu’elle trouverait en moi les réponses à toutes ses questions sur cette putain de vie. Sauf que j’avais absolument pas les réponses. J’avais 19 ans, j’étais sous drogue en permanence, je vivais avec 4 malades mentaux, je baisais la boulangère pour pouvoir bouffer et je dealais pour me faire du fric. Je captais rien. On est quand même sorti ensemble parce qu’elle était trop belle et trop bien roulé pour ne pas que je la saute, tôt ou tard, quand je serais près.

Et puis un jour, j’ai merdé. J’étais ivre mort et j’ai laissé un enculé de dealer me faire mon shoot dans les chiottes d’un pub. « Mec, tu la dose bien » avais-je articulé difficilement. « Mais ouai mon pote, t’inquiètes pas : je suis un junkie, je sais ce que je fais, fais moi confiance » avait-il répondu. Les mots « je suis un junkie » et « fais moi confiance » auraient du me mettre la puce à l’oreille mais j’étais trop défoncé pour capter quoi que se soit. Il a piqué mon bras, a propulsé la drogue dans mon système, a retiré l’aiguille et a relâcher le garrot. J’ai senti la coke courir dans mes veines et quand elle a explosé au niveau de mon cœur, j’ai compris que j’avais fais une connerie. J’aurais jamais du le laisser faire mon shoot.

Quand j’ai ouvert les yeux, tout avait changé autour de moi. J’étais dans un endroit blanc et un vieux mec avec une blouse était penché au dessus de moi.
- Vous êtes chanceux d’être en vie fiston, très, très chanceux !
- C’est quoi ce bordel ? Je suis où ?
Mais il n’y avait plus personne. Je me suis redressé d’un coup et j’ai essayé de me lever mais je suis resté accrocher par les veines avec les perfusions qu’ils m’avaient planté partout. J’ai regardé atour de moi : j’étais dans un putain d’hôpital. Dans ma main il y avait un petit mot « J’ai appelé une ambulance, ne m’en veux pas. Je ne peux plus rester près de toi. Je suis désolée. J’espère de tout mon cœur que tu t’en sortiras. Ton amie, Eija ». J’ai fourré le bout de papier dans ma poche, j’ai arraché les tuyaux de mes bras et je me suis cassé. Je savais pas pourquoi, mais ça me paraissait évident : il était temps que je passe à autre chose. Je devais m’enfuir à nouveau.

“…AND I NEVER SEEM TO LEARN AT ALL”

J’ai piqué le fric qui était dans la caisse de la boulangère que je sautais et avec je me suis payé un billet d’avion direction Los Angeles. La ville du glam, du sleaze, du rock, de mes idoles.

Et j’ai recommencé. La drogue, l’alcool, les casses, le sexe, les agressions. Même scénarios, différent casting. C’était ma vie. Et je prenais mon pied dedans. Cette fois-ci mes complices étaient 3 jeunes américains à peine plus âges que moi, complètement allumés, tous à leur manière, et tous d’excellent musiciens. Ensemble, on avait créé le grouper de sleaze metal DeathValley Superstar dont j’étais le chanteur et compositeur. Ecrire me faisait un bien fou. C’était une autre forme de drogue, aussi poignante, à laquelle je devenais également dépendant.

On était jeunes, on était cons, et on était vraiment bons. Une maison de disque nous a bientôt remarqués et on a été signé en moins d’un an. Je savais pas ce qui se passait, je comprenais pas les changements qui s’opéraient dans ma vie, tout se que je captais c’était que je devais monter sur scène chaque soir pour enflammer la salle, que j’avais strictement plus rien à faire pour attirer des filles roulées comme des stars porno dans mon lit, que la drogue et l’alcool venaient gratuitement, et que j’adorais chacun de ces instants.

“MY FAULT, MY FAILURE, IS NOT IN THE PASSIONS I HAVE, BUT IN MY LACK OF CONTROL OF THEM.”




    I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ 1122561052

Pseudo : nikki
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Comment es-tu arrivé(e) ici ? Par ma Cherry Bomb
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Dernière édition par Jörgen N. Sköld le Dim 12 Juin - 16:49, édité 1 fois
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Autumn Wolf
Cherry ★ wild rose & red wine

Autumn Wolf

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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 16:44

Bienvenue mon plus sexy bad boy Coeur LUV Hug

J'adore les icons et sign' que tu as utilisées elles sont trop belles I love you

"I fuck whoever I want to fuck, whenever I want to. So I guess I'm single " => ça j'aime moins par contre

I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ 248604097
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D. Élixir-Ambrà Warrens

D. Élixir-Ambrà Warrens

♣ Messages : 249

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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 16:45

Bienvenue :slup:
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http://blondiesweety.e-monsite.com/
Noah T. Williams

Noah T. Williams

♣ Messages : 891

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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 16:48

Bienvenue parmi nous YEAH
Bon courage pour ta fiche^^
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Juliet C. Davenport
JULIET ; - Fucking Perfect !

Juliet C. Davenport

♣ Messages : 900

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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 16:48

Welcome & bonne continuation pour ta fiche KJ
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Jörgen N. Sköld
Snake ♠ Into sweet debauchery

Jörgen N. Sköld

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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 16:50

Merci ! :slup:

Eh bien voilà je pense que j'ai finis proud
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Eden P. Burns
Life burns ♦ Born to die free

Eden P. Burns

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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 16:59

Welcome welcome welcome schmexy! Pelle
Laid ?
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Yelena A. Nygård
Bathory ♦ the last with pagan blood

Yelena A. Nygård

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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 17:15

Tu le sais déjà, je suis une grande fan de ton personnage et de ton style de narration, tu es donc bien évidemment validé! Hug Bienvenue à L.A. petit suédois...


♣️ Welcome to Los Angeles
Maintenant que tu es validé(e), la première chose à faire est de recenser ton avatar afin qu'il ne te passe pas sous le nez. Ensuite, installes toi à Los Angeles en effectuant une demande de logement et de rang, n'oublie pas de recenser ton métier également. Pour bien t'intégrer sur le forum, fais un tour du côté des fiches de liens et/ou des demandes de topics où tu pourras construire le réseau de ton personnage. Si une personne est essentielle à ton histoire, nous t'encourageons à poster un scenarii afin que de nouveaux inscrits puissent l'incarner. Enfin, si tu as la moindre question, n'hésites pas à t'adresser à un membre du staff, nous nous feront une joie de te répondre. Amuses toi bien parmi nous!
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Jörgen N. Sköld
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Jörgen N. Sköld

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I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ Vide
MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ EmptyDim 12 Juin - 17:16

Merci mes belles gosses Pelle
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MessageSujet: Re: I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣   I've never had a problem with drugs. I've had problems with the police ♣ Empty

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