Dans nos vies, il y a tant de sujets à débattre, il y a ceux qui sont du même avis que toi, puis ceux qui s'opposent à tes idées, à tes opinions. Parfois, ces gens qui s'y opposent ne respecte pas le fait qu'on est libre de s'exprimer, que ça leur plaise ou non. Il y a aussi ceux qui sont différents des autres, qui ont leur propre personnalité et pour certain, c'est absurde car ils sont différents, beaucoup trop différents d'eux et ne suivent pas le mouvement. La vie est compliquée, l'Homme n'arrange rien et fait tout pour la rendre difficile alors que l'on pourrait faire facile. Personne ne pourrait expliquer les agissements des humains, nous sommes uniques, notre ADN le prouve. L'être humain peut se laisser mourir, après que l'être le plus cher l'ait quitté, l'être humain n'est pas si différent des animaux. Nous sommes des animaux mais nous avons des capacités que d'autres non pas. Nous sommes un stade plus avancé que nos amis les quadrupèdes. Un jour, est-ce que ces amis là prendront le dessus sur l'être humain ? Est-ce que ce qui nous entoure nous ferons payer pour ce que nous sommes entrain de faire ? Nous détruisons ce qui nous entoure, Dieu nous a donner la vie, une terre ...notre mère. La vie est trop courte, beaucoup trop et l'on s'en rend compte quand l'on perd un être cher, on profite un maximum de la vie, on goûte à tout, nous cédons à la tentation alors que depuis des années, on s'empêchait de céder à elle. Mais le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder.

I was Born on this way !

Je suis née le 11 Décembre 1991 à Londres, dans une famille assez aisée, un soir de pluie. La pluie c’est assez fréquent à Londres, s’il fait beau, il fait toujours humide, mais c’est très agréable. Un soir de pluie, pour certain c’est un temps triste, monotone et qui fait tomber le moral à zéro. Il y avait elle, elle qui aimait la pluie, elle qui se sentait calme et apaisée quand elle entendait le bruit des gouttes s’écraser sur le sol ou s’entrechoquer entre elles. Ma mère aimait ce temps, elle a toujours dit à mon père qu’elle veut que je naisse quand le ciel soit gris, que la pluie s’acharne sur notre monde, peu importe s’il y a une tempête, elle voulait que je naisse un jour, ou un soir de pluie.

Dans la famille Luesby, il y avait déjà un garçon, Morgan, âgé d’un an pas plus. Il était ravi d’avoir une petite sœur. Il m’avait accepté, malgré son âge, il était fier, très fier d’avoir une petite sœur. Ma mère ? Elle s’appelait Athénaïs, d’où son deuxième prénom, mon père lui s’appelait Sven. Pourquoi je parle d’eux comme s’il n’était plus là ? Parce qu’ils ne le sont plus …Comment ils sont morts ? Je vais vous expliquer.

The confessions, of a broken heart...

Pour leur anniversaire de mariage, mon père avait préparé une belle surprise pour ma mère et il devait l’amener au bord de la plage, un tête à tête romantique, tout ce qu’il y a de plus magique pour la plupart des femmes. Ce jour là, tout devait être parfait, tout l’était, sauf que la fin tourna mal. Ce soir là, c’était notre tante, à Morgan et moi qui nous gardait, j’étais alors âgée de cinq ans, mon frère lui en avait six. Nous étions couché, mais nous attendions le retour de nos parents, car on ne pouvait pas s’endormir sans qu’ils ne nous aient dit bonne nuit …ce soir, jusqu’au restant de nos jours, ils ne pourront plus nous dire bonne nuit, qu’ils nous aiment, on ne pourra plus sentir leur lèvre contre nos fronts, ou leur odeur s’imprégner dans nos narines…Ce soir là, un homme de cinquante ans avait trop bu, ce soir là deux innocents , deux parents heureux qui croquaient la vie à pleine dents sont morts, à cause d’un imbécile alcoolique inconscient.

Ce fut ma tante qui nous prit en charge, bien sûr leur mort nous bouleversa beaucoup, chaque nuit je pleurais et je n’arrivais pas « à faire mon deuil ». Ma tante commença à devenir assez froide et distante depuis qu’elle eut son deuxième enfant, Jake. Son premier, il était beaucoup plus grand que nous, il avait quatorze ans mais tout ce qu’il trouvait à faire, c’était de nous embêter, de nous jalouser. J’avais cessé de faire des cauchemards, de pleurer toutes les nuits préférant avancer malgré mon jeune âge plutôt que de continuer à réclamer un être qui ne reviendra jamais, qui vivra pour toujours parmi les anges.

A l’école, j’étais une petite fille très sage, qui écoutait en classe, sérieuse et qui faisait régulièrement ses devoirs. Comme disait les autres j’étais la ‘petite intello de première’ et tout ce que je voulais, c’est que ma mère soit fière de là où elle est, ainsi que mon père. Mon grand frère me protégeait souvent, me demandait souvent si j’allais bien, il s’inquiétait pour moi …jusqu’au jour ou il tourna mal.

I can’t live in a fairytale of lies.

Les plaisirs de la drogue, de l’alcool et du sexe peuvent bien changer les gens surtout quand ils deviennent dépendant à ces « bonnes choses ». Je ne reconnaissais plus mon grand frère, ma tante ne s’occupait plus de nous, il me disait que c’était son seul refuge, qu’il se noyait dans l’alcool et qu’il étouffait ses souvenirs dans la drogue. J’essayais de le soutenir, mais en vain.

Dix huit ans, ce fut l’âge que j’attendais le plus, pour faire ce que bon me semble, pour partir si j’en avais envie, moi qui avait économisé ne serait-ce le moindre livres pour partir loin de cet endroit qui me rappelait tant de mauvais souvenirs. Mon frère était déjà partit en Californie, attendant que je puisse enfin sortir de cet enfer, pour le rejoindre au paradis.

Sex, on a beach.

La Californie ? C’est tellement magnifique ! Je m’attendais à quelque chose de plus ‘ordinaire’ mais c’est tout à fait une autre ville qui s’illumine, qui vit devant mes yeux. Je n’ai pas été déçue de cette ville, d’ailleurs il m’est arrivé bien des choses farfelues auxquelles je n’aurais jamais pensée que cela pourrait m’arriver, surtout à moi. Les joies de l’alcool, quand on se rend à une fête que l’on fricote avec un garçon, que l’on boit jusqu'à en devenir saoule et ne plus tenir sur nos jambes et que le lendemain, on se retrouve dans son lit avec l’initiale de son prénom tatoué sur son poignet alors que l’on ne se souvient juste du profil de ce jeune homme…j’ignore ce qui m’a prit, moi qui n’est pas du genre à boire jusqu’à en perdre la tête ou à m’étaler par terre .


Depuis que je suis ici, je suis le chemin de mon frère, la drogue, l’alcool et le sexe ça me connait, encore la drogue je n’y touche pas trop préférant encore garder mes neurones intactes, mais une fête sans alcool, ce n’est pas une fête, même sans sexe. Je continue à suivre des études d’art, aimant beaucoup le dessin qui permet de m’évader, mon passé m’inspire ainsi que la mort de mes parents …Parfois je repense à eux. Est-ce qu’à cet instant ils seraient fiers de moi ? De ce que je suis devenue ? De leur fille dévergondée et sûrement trop folle à leur goût ? Je repense souvent à eux, je m’exprime à travers le dessin, une évasion ...Parmi mes créatures étranges, des décors presque lugubres on pourrait lire à travers eux comme dans un livre ouvert. Je suis une fille qui cache beaucoup de choses, il n’y a que mes meilleurs amis qui le savent et encore. Je mens sur tout, sauf quand je me sens vraiment en confiance et quand je sais que la personne jamais n’utilisera mon passé pour me faire du mal et m’écraser comme de la vermine. Je préfère cacher mes blessures derrière un sourire plutôt que de penser sans cesse à les rejoindre. On a qu’une vie et il faut en profiter un maximum, c’est ce qu’ils m’auraient dit, si ils auraient eu que des blessures majeures, alors que c’était bien loin, d’être le cas …